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Le Directeur des Hôpitaux de Paris plaide pour une augmentation des recettes de l’Assurance maladie, soulignant que réduire le déficit à zéro uniquement par des économies est illusoire.

October 01, 2025 07:24 Afrodille Laderoute
Le Directeur des Hôpitaux de Paris plaide pour une augmentation des recettes de l’Assurance maladie, soulignant que réduire le déficit à zéro uniquement par des économies est illusoire.
Face à un déficit de plus en plus préoccupant de l’Assurance Maladie, le directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), Nicolas Revel, insiste sur la nécessité d’une réforme profonde pour rétablir l’équilibre financier. Alors que l’inflation et l’augmentation des coûts liés aux revalorisations salariales ont creusé un gouffre financier, il devient évident […]

Face à un déficit de plus en plus préoccupant de l’Assurance Maladie, le directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), Nicolas Revel, insiste sur la nécessité d’une réforme profonde pour rétablir l’équilibre financier. Alors que l’inflation et l’augmentation des coûts liés aux revalorisations salariales ont creusé un gouffre financier, il devient évident que la seule voie des économies ne suffira pas à ramener ce déficit à zéro. Dans ce contexte, plusieurs grands acteurs du secteur, tels que la Mutuelle Générale ou encore Humanis, observent avec attention ces débats qui impliquent aussi bien la vie des établissements hospitaliers que celle des assurés.

L’équilibre budgétaire de l’Assurance Maladie, partie intégrante de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM), est au cœur des préoccupations en ce milieu d’année 2025. Malgré les efforts consentis pour maîtriser les dépenses et organiser davantage les soins, la croissance du volume des actes médicaux conjuguée à la hausse des salaires dans la fonction publique hospitalière pèse lourd sur les comptes. Des acteurs comme Harmonie Mutuelle, Crédit Agricole Assurances ou encore la MACIF Santé s’intéressent également aux propositions visant à mieux répartir le rôle entre hôpitaux et médecine de ville afin d’optimiser les ressources.

Ce débat s’accompagne d’une remise en question de la politique de prévention et d’organisation des soins, terrains sur lesquels la France accuse un certain retard. En parallèle, des institutions comme MGEN et AG2R La Mondiale soulignent l’importance d’une approche concertée entre les différents acteurs sociaux et économiques pour rééquilibrer durablement le système de santé. L’omniprésence de la question financière dans la planification hospitalière invite à approfondir la réflexion et envisager des solutions innovantes.

Le déficit croissant de l’Assurance Maladie : comprendre les causes et enjeux financiers

Le déficit prévisionnel de la Sécurité sociale pour 2025 s’établit à un niveau inquiétant de 16 milliards d’euros, dont une part majeure est imputable à l’Assurance Maladie. Cette situation met en lumière des tensions financières profondes liées à plusieurs facteurs clés.

Premièrement, la revalorisation des salaires dans les hôpitaux publics, initiée par les accords du Ségur de la santé, a fortement augmenté les charges salariales. Cette mesure sociale essentielle pour attirer et retenir les professionnels de santé a cependant contribué à dégrader l’équilibre budgétaire.

Deuxièmement, l’activité hospitalière, notamment à l’AP-HP, reste particulièrement dynamique malgré les difficultés, grâce à un recrutement accru et l’ouverture de nouveaux lits, mais cela accentue mécaniquement les coûts. Cette situation paradoxale exige un effort de financement plus important pour maintenir la qualité de service.

Enfin, la structure même du système de financement, sous la tutelle de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, montre ses limites. Sans recettes complémentaires ou réformes structurelles, la situation risque de s’enliser durablement.

Principaux facteurs du déficit en 2025

  • Hausse des dépenses salariales: revalorisations en hôpital et médecine de ville.
  • Suractivité hospitalière: intensification des soins et hausse des lits disponibles.
  • Insuffisance des recettes: absence d’augmentation substantielle des cotisations ou autres sources de financement.
  • Mauvaise organisation des soins: manque de coordination entre hôpitaux et médecine de ville.

Tableau récapitulatif des dépenses et recettes liées à l’Assurance Maladie – 2025

Poste Montant (milliards €) Évolution par rapport à 2024
Dépenses salariales (hôpitaux et ville) 15 +10%
Dépenses de fonctionnement et soins 90 +4%
Recettes issues des cotisations 85 +2%
Recettes diverses (taxes, mutuelles, aides) 5 Stable

Ce tableau illustre clairement le déséquilibre grandissant entre les charges et les ressources, renforçant la nécessité de trouver de nouvelles formes de financement.

le directeur des hôpitaux de paris appelle à augmenter les recettes de l'assurance maladie, estimant qu'il est irréaliste de vouloir éliminer le déficit uniquement par des économies.

Pourquoi les économies seules ne suffisent pas à résoudre le déficit de l’AP-HP

Insister uniquement sur les efforts d’économie constitue une impasse dans la gestion actuelle du déficit hospitalier et de l’Assurance Maladie. Nicolas Revel, fort de son expérience à la tête de la CNAM, souligne que se contenter de réduire les dépenses sans augmenter les recettes reviendrait à un véritable casse-tête aux conséquences risquées.

En effet, des économies drastiques risqueraient de fragiliser l’offre de soins et la qualité des services, alors même que la demande continue d’augmenter. À travers cette optique, l’AP-HP se retrouve dans l’obligation de maintenir une activité intense, ce qui démultiplie les coûts. Par exemple, le recrutement massif d’infirmières et médecins permet de répondre à l’afflux de patients mais amplifie la masse salariale.

Par ailleurs, le secteur hospitalier a bénéficié, depuis 2020, de multiples mesures de restauration de capacités financières dans le cadre du Ségur de la santé. Ces efforts ont permis de stabiliser la situation mais ne pouvaient en aucun cas éliminer le déficit sans un apport financier supplémentaire.

Les limites des politiques d’économies

  • Diminution des services: réductions budgétaires risquant d’entraîner une dégradation des soins.
  • Pression accrue sur le personnel: pouvant nuire à la qualité du travail et aux conditions de travail.
  • Risque d’engorgement: si les capacités hospitalières sont réduites sans alternative.
  • Effets limités: les marges de manœuvre budgétaires sont déjà très réduites.

Exemple d’impact à l’AP-HP

La tendance actuelle d’augmentation du déficit à 460 millions d’euros, malgré les efforts d’organisation et de recrutement, démontre à quel point la restriction des dépenses atteint ses limites. L’AP-HP a ainsi besoin non seulement de maîtriser ses coûts, mais aussi de bénéficier de recettes plus conséquentes pour continuer à fonctionner efficacement.

Les solutions pour augmenter les recettes de l’Assurance Maladie et restaurer son équilibre

Pour faire face à ce constat, il apparaît indispensable d’envisager des solutions visant à accroître les ressources financières de l’Assurance Maladie. Celles-ci pourraient passer par diverses voies complémentaires, allant de la revalorisation des cotisations sociales à la mobilisation des mutuelles et assurances santé, telles que Harmonie Mutuelle, MACIF Santé, ou encore Crédit Agricole Assurances.

Un des leviers essentiels serait de renforcer la participation financière des assurés et des entreprises via des cotisations adaptées à l’évolution des besoins. Par ailleurs, la création de produits d’assurance complémentaire plus performants, en partenariat avec de grands acteurs comme AG2R La Mondiale ou la Mutuelle Générale, peut contribuer à alléger la pression sur le régime obligatoire.

Enfin, une meilleure intégration des prestations de prévention et de suivi des pathologies chroniques permettrait non seulement de réduire les dépenses inutiles, mais aussi de générer des économies durables, tout en améliorant la qualité des soins offerts à la population.

Axes stratégiques pour augmenter les recettes

  • Revalorisation graduelle des cotisations sociales pour mieux couvrir les hausses de dépenses.
  • Partenariats renforcés avec les mutuelles comme Humanis, MGEN pour diversifier les financements.
  • Développement de la prévention pour limiter la surconsommation de soins.
  • Innovation dans les produits d’assurance santé complémentaire.

Tableau comparatif des contributions des différents acteurs

Acteur Type de contribution Montant annuel estimé (milliards €)
Employeurs Cotisations sociales 60
Assurés (salariés, indépendants) Cotisations et participations 50
Mutuelles (Humanis, Mutuelle Générale, MGEN) Complémentaire santé 20
Assurances privées (Crédit Agricole Assurances, MACIF Santé) Produits et partenariats 15

Optimiser l’organisation des soins pour contenir les coûts de l’Assurance Maladie

Dans un pays où la santé demeure une priorité sociale majeure, une meilleure organisation du système de soins devient impérative. La répartition claire des rôles entre hôpitaux publics, comme l’AP-HP, et la médecine de ville constitue un champ d’amélioration essentiel pour maîtriser les dépenses et améliorer la qualité.

La France souffre d’une coordination parfois insuffisante qui entraîne des redondances, des coûts superflus et une activation parfois inadaptée du système hospitalier pour des cas qui pourraient être gérés en ambulatoire. Il apparaît donc indispensable de promouvoir une politique plus prescriptive et cohérente pour l’articulation des soins.

Par ailleurs, la prévention reste encore trop délaissée, alors qu’elle permettrait de diminuer drastiquement la croissance du volume de soins, source majeure de dépenses. Pour ce faire, des acteurs comme Harmonie Mutuelle et MGEN développent des programmes ciblés d’accompagnement des patients, en lien avec les établissements hospitaliers et la médecine de ville.

Mesures à adopter pour une meilleure organisation

  • Clarification des parcours de soins entre médecine de ville et hôpitaux.
  • Développement de la télémédecine afin de limiter les consultations coûteuses et déplacements.
  • Renforcement des actions de prévention pour éviter l’aggravation des pathologies.
  • Gouvernance renforcée avec un pilotage plus rigoureux de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.

Le rôle des mutuelles et assurances dans la consolidation du financement de l’Assurance Maladie

Face à la hausse constante des dépenses de santé, la complémentaire santé joue un rôle décisif en soutenant l’Assurance Maladie obligatoire. Les groupes comme la Mutuelle Générale, Humanis, Harmonie Mutuelle, MGEN et les acteurs privés tels que Crédit Agricole Assurances et MACIF Santé interviennent dans la couverture des frais médicaux et la prise en charge des soins non remboursés.

Ces mutuelles ont renforcé leurs offres en 2025, en améliorant les prestations liées à la prévention, aux soins de proximité et à l’accompagnement des malades chroniques. Cette complémentarité est essentielle pour alléger la pression financière sur l’AP-HP et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.

Les partenariats entre établissements de santé publics et mutuelles contribuent à une meilleure gestion des parcours de soin, à travers des programmes dédiés qui visent à réduire les hospitalisations évitables et à limiter les dépenses inutiles.

Avantages apportés par les mutuelles et assurances santé

  • Renforcement de la prévention et programmes d’éducation à la santé.
  • Amélioration de l’accès aux soins via une meilleure couverture complémentaire.
  • Soutien financier en cas de dépenses lourdes ou non remboursées.
  • Collaboration active avec les établissements hospitaliers pour limiter les déficits.

Questions fréquentes sur l’augmentation des recettes et le déficit de l’Assurance Maladie

Quels sont les principaux facteurs qui expliquent le déficit de l’Assurance Maladie en 2025 ?
Le déficit est principalement dû à la hausse des dépenses salariales liée aux revalorisations dans la fonction publique hospitalière, une activité hospitalière soutenue et l’absence d’augmentation suffisante des recettes.

Pourquoi ne peut-on pas réduire le déficit uniquement par des économies ?
Parce que les marges de manœuvre dans les dépenses sont limitées et que réduire les crédits sans nouvelle source de financement pourrait fragiliser la qualité des soins.

Quelles solutions sont proposées pour augmenter les recettes ?
Une revalorisation des cotisations sociales, le développement des partenariats avec des mutuelles et assurances complémentaires, ainsi qu’une meilleure prévention pour limiter les dépenses sont des pistes envisagées.

Comment améliorer l’organisation des soins ?
En clarifiant la répartition des rôles entre hôpitaux et médecine de ville, en développant la télémédecine et en renforçant les actions de prévention.

Quelle est la place des mutuelles comme Humanis ou Harmonie Mutuelle dans ce système ?
Ces mutuelles apportent un soutien complémentaire essentiel qui permet de mieux couvrir les soins non pris en charge totalement par l’Assurance Maladie et contribuent à la prévention.